AGDE (34300) France - A Nazi treasure in the Hérault?

In 1964, divers who inspected the bottom of the Hérault in the city center, near a demolition bridge, discovered a beautiful bronze statue, depicting an ephebe, and cast according to the precepts of the Greek sculptor Lysippe (3rd century Before our era).
It was incomplete. His right arm was missing, which was found six hundred meters away. In the weeks that followed, other ancient remains, still widely scattered, were unearthed in the vicinity. The statue was studied, and the experts confounded in their findings. It could not be, as it was believed, an ancient bronze that had escaped from some wreck. The left arm had traces of restoration typical of the technical means used in the 19th century.
So where could this almost life-size statue of a Ephebus come from?
A famous treasure hunter has suggested that the Ephebe is just a small part of a Nazi treasure.

In 1944, the Germans had to hastily leave the castle of Belle-Isle, owned by Dr Emmanuel Laurent, requisitioned during the years of watch. However, Dr. Laurent was a wealthy art lover. He had assembled in his castle an extraordinary collection of antiques acquired during his travels in the Mediterranean.

He died at the end of the war, and without a precise inventory of what had disappeared, his heirs put up for sale what remained of his collection.
The ephebe would have been part of it and would have been immersed with other works by the Nazis before their departure.
German occupation
During the occupation, Emmanuel Laurens, Louise Blot and Marguerite Laurens had to live together with the Germans who decided to launch fortification work on the Agatha beaches with the construction of bunkers.
To direct and harmonize all the work, the German army used the castle to house the officers and non-commissioned officers of the Engineers Fest.Pi.Btl.24.
During this occupation, the Germans will make certain modifications to the premises, the most striking of which will be in the largest room, the oriental smoking room. The occupants will make a hall of honor and reception, they will decide to repaint the walls in white to repaint various frescoes with different themes such as patriotism. At the entrance to the smoking room, an imperial eagle is drawn holding a crown with a swastika in its talons.
A strange fact, which would corroborate this hypothesis of a motley treasure: The statue was discovered out of any archaeological context, and without the slightest wreck by its side.

The hypothesis of the treasure thrown into the water by the Nazis was confirmed in 2001 by the discovery, not far from the place where the ephebe had been collected, of two other bronze metal statues, also of very good quality.

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AGDE (34300) - Un trésor nazi dans l’Hérault?

En 1964, des plongeurs qui inspectaient le fond de l’Hérault en plein centre-ville, près d’un pont en démolition, découvrirent une belle statue en bronze, figurant un éphèbe, et fondue selon les préceptes du sculpteur grec Lysippe (IIIe siècle avant notre ère).
Elle était incomplète. Manquait son bras droit, qui fut retrouvé six cents mètres plus loin. Dans les semaines qui suivirent, d’autres vestiges antiques, toujours très éparpillés, furent exhumés aux abords.La statue fut étudiée, et les experts confondus dans leurs constats. Il ne pouvait s’agir, comme on le croyait d’un bronze antique échappé de quelque épave. Le bras gauche comportait des traces de restauration typiques des moyens techniques utilisés au XIXe siècle.
D’où pouvait donc venir cette statue d’éphèbe presque grandeur nature?
Un chercheur de trésors réputé a émis l’idée que l’Éphèbe ne serait autre qu’une mince partie d’un trésor nazi.

En 1944, les Allemands durent quitter précipitamment le château de Belle-Isle, propriété du Dr Emmanuel Laurent, réquisitionnée pendant les années de guette. Or, le Dr Laurent était un riche amateur d’art. Il avait réuni dans son château une extraordinaire collection d’antiques acquis pendant ses voyages en Méditerranée.

Il décéda à la fin de la guerre, et sans inventaire précis de ce qui avait pu disparaître, ses héritiers mirent en vente ce qui subsistait de sa collection.
L’éphèbe en aurait fait partie et aurait été immergé avec d’autres œuvres par les nazis avant leur départ.
L'occupation allemande
Pendant l'occupation, Emmanuel Laurens, Louise Blot et Marguerite Laurens doivent cohabiter avec les allemands qui ont décidé de lancer des travaux de fortications sur les plages agathoises avec la construction de bunkers.
Pour diriger et harmoniser l'ensemble des travaux, l'armée allemande utilise le château pour y loger les officiers et sous officiers de sapeurs du Génie Fest.Pi.Btl.24.
Durant cette occupation les allemands effectueront certaines modifications des lieux dont la plus marquante sera dans la plus grande pièce, le fumoir oriental. Les occupants en feront une salle d'honneur et de réception, ils décideront de repeindre les murs en blanc pour y repeindre diverses fresques avec différentes thématiques comme le patriotisme. A l'entrée du fumoir, un aigle impérial est dessiné en tenant dans ses serres une couronne avec une croix gammée. 
Fait étrange, qui viendrait corroborer cette hypothèse d’un trésor hétéroclite: La statue a été découverte hors de tout contexte archéologique, et sans la moindre épave à ses côtés.

L’hypothèse du trésor jeté à l’eau par les nazis a été confortée, en 2001, par la découverte, non loin du lieu où avait été collecté l’éphèbe, de deux autres statues métalliques en bronze elles aussi de très bonne facture.


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